Droits et développement durable
Le 16 Juin 1972, lors de la proclamation des Droits de l’Homme à l’environnement, à Stockholm, fut édité « les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature ».
En 1987, la Commission Mondiale sur l’environnement définit le développement satisfaisant des besoins du présent, sans compromettre l’aptitude des générations futures à satisfaire leurs propres besoins.
En 1992, la Conférence de RIO DE JANEIRO a consacré le principe du développement durable, soutenable et égalitaire.
Les discussions de RIO se résument dans l’action 21 (XXI siècle) laquelle définit le progrès comme suit :
« Il s’agit d’être mieux à même de réaliser un développement durable, soutenir l’économie mondiale, protéger l’environnement, atténuer la pauvreté et les souffrances humaines. Cela signifie qu’il faudra chercher à améliorer les techniques actuellement employées, et au besoin de les remplacer par des techniques plus accessibles et plus rationnelles sur le plan écologique »
Ainsi, l’idée d’une croissance économique respectueuse de l’environnement émerge, entraînant vraisemblablement un changement des modes de production. Dans ce contexte mondial, la France pourrait devenir chef de file du développement durable tenant la richesse de son patrimoine, la stabilité de ses institutions et malheureusement la désertification de ses campagnes.
Face à la pression démographique dans certains cas, le chomâge dans beaucoup de cas, les politiques sont porteurs de projet de développement car gestionnaires de territoires.